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Le sexisme ordinaire ou bienveillant, c’est NON !

Le rapport annuel 2023 du HCE (Haut Commissariat sur l’Égalité entre les Femmes et les Hommes) sur l’état du sexisme en France faisait un constat alarmant : le sexisme ne recule pas en France. Il perdure et ses manifestations les plus violentes s’aggravent

En dépit d’une sensibilité toujours plus grande aux inégalités de traitement entre les sexes, les clichés et les stéréotypes sexistes perdurent. Si les hommes reconnaissent volontiers et déplorent l’existence du sexisme en France, majoritairement ils n’en rejettent pas la pratique.

Parmi les hommes de 25 à 34 ans

  • Près d’un quart estime qu’il faut parfois être violent pour se faire respecter
  • Tous âges confondus 40% trouvent normal que les femmes s’arrêtent de travailler pour s’occuper de leurs enfants.

 
En ce qui concerne les femmes

  • 80% estiment être moins bien traitées que les hommes en raison de leur sexe
  • 37% disent avoir déjà subi des rapports sexuels non-consentis.
  • 7/10 voient leurs capacités managériales remises en cause
  • 7/10 ont perçu que leur maternité était un problème pour l’entreprise

 
Malheureusement le monde de l’entreprise ne fait pas exception et est souvent même au cœur de ces dérives.

Le sexisme dit « ordinaire » en est d’ailleurs l’une des facettes les plus répandues.

Il se définit comme l’ensemble des attitudes, propos et comportements fondés sur des stéréotypes de sexe, qui sont directement ou indirectement dirigés contre une personne ou un groupe de personnes à raison de leur sexe. En apparence anodins, ils ont pour objet ou pour effet  de les délégitimer et de les inférioriser, de façon insidieuse voire bienveillante, et d’entraîner une altération de leur santé physique ou mentale.

La CFDT de Capgemini milite pour une tolérance 0 de ces agissements, sensibilise et forme ses militants à la détection et l’accompagnement des personnes victimes du sexisme. Cette année encore, lors des négociations révisant l’accord égalité professionnelle Femmes/Hommes, nous porterons de nouvelles revendications visant à éliminer ces pratiques parfois institutionnalisées.