Droit de réponse de la CFDT Infra à un autre syndicat d’Infra – Septembre 2025
OUI, comme la CFDT nationale, la CFDT Infra donne priorité au dialogue sur le conflit. Cette valeur rassemble de nombreux militants et salariés, au milieu d’autres valeurs comme, entre autres, la solidarité, le rejet de tout sectarisme ou la volonté affirmée de vouloir faire progresser les droits des salariés.
Que cela déplaise à un syndicat minoritaire chez Infra et gêne leur digestion au point de nous dénigrer fréquemment et publiquement sur la base d’interprétations délirantes et malsaines, pardon mais ces légers inconvénients sont loin d’être en tête de nos priorités.
Le 15 juillet, les présidents des ICRP Infra Est et Sud-Ouest Atlantique présentaient, sans concertation préalable, un projet dit « pilote » concernant les plannings d’astreinte pour quelques contrats. Sans tarder, la CFDT a été la seule OS à demander que ce point soit traité dès la réunion ordinaire du CSEE du 22 juillet. La direction ayant alors estimé pouvoir se contenter d’une simple réponse écrite, ce sont de nouveau les membres CFDT du CSEE qui ont été les premiers à intervenir à la fin de cette réunion ordinaire pour demander une information complète sur le projet avec l’objectif que vos élus (TOUS les élus) puissent déterminer la suite à y donner. Nous sommes fiers de notre action en éclaireurs, dont nous avons clairement exposé le contenu dans notre flash.
Les réunions extraordinaires des 27 et 29 août faisaient suite aux demandes légitimes de consultation du CSEE envoyées seulement le 30 juillet par deux syndicats. Le 1er septembre, la direction Infra annonce qu’elle abandonne son projet et nous sommes convaincus que nos actions et arguments ont été plus efficaces que l’abondance bruyante et vindicative des interventions souvent désordonnées et agressives d’un élu minoritaire. De même pour ses fréquentes tentatives d’obstruction du débat en CSEE par l’interruption de la parole, par les accusations fantaisistes (combien de fois a-t-il parlé d’« entourloupe » quand il perd pied ?) ou par les incessantes demandes d’interruption de séance.
Alors OUI, OUI et ENCORE PLUS OUI, parce que nous obtenons des résultats par le dialogue, la CFDT cherchera toujours à prioriser cette voie, quitte à se faire insulter par des contestataires compulsifs qui se démarquent aussi par leur faible audience auprès des salariés. Un adage ne dit-il pas que l’insulte est la seule arme de la faiblesse ? Un rappel factuel sur la cartographie syndicale de CIS : avec 11,19% des votes au 1er tour des élections de novembre 2023, le syndicat de cet élu minoritaire a fini derrière 4 autres listes. Et en particulier loin de la 1ère, la CFDT qui a recueilli 29,06% des votes. Il n’est pas question ici de vouloir museler les expressions que nous voulons respecter sur le fond, mais cette proportionnalité tend à montrer que la voie du dialogue promue et appliquée par la CFDT a une nette préférence des salariés sur la voie du conflit, de la polémique et du déni.